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Surfer sur la vague du véganisme!

Et si je vous disais que c’est possible d’allier « santé, facilité et accessibilité » avec « alimentation plant-based », me croiriez-vous ? Quand on parle de véganisme, on pense souvent à la « complexité » (fausse, bien évidement) liée à cette alimentation.

Qu’est-ce que je vais bien pouvoir manger ?

Vais-je avoir des carences ?

Où vais-je trouver mes produits véganes ?

Voici quelques exemples de questions qui nous viennent à l’esprit lorsque l’on songe à faire la transition vers une alimentation végétale (ou plutôt, voici les questions posées par nos proches, morts d’inquiétudes, lorsque l’on annonce que l’on devient vegan #jokepasjoke). En fait, le véganisme est accessible et sain pour tous et avec la montée du mouvement vegan, il est de plus en plus facile de trouver des produits sans cruauté, qui nous conviennent. C’est d’ailleurs le cas de l’entreprise québécoise VeganWave, qui vise la création de produits alimentaires vegan, en toute simplicité.

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Vous connaissez déjà mon amour pour les produits québécois. C’est ultra important pour moi d’encourager l’achat local et ça passe aussi par la promotion d’entreprises d’ici, qui partagent mes valeurs. Vous connaissez aussi mon amour pour l’achat en vrac et les produits vegan (on ne m’appelle pas Maman Grano pour rien hein!).

Alors vous comprendrez que quand j’ai eu la chance de collaborer avec cette entreprise, j’ai sauté sur l’occasion! J’ai eu un gros coup de cœur en découvrant certains de leurs produits (que j’ai gracieusement reçus, accompagnés d’une jolie plante YAY!), d’abord pour la variété offerte mais aussi par leur qualité. J’ai juste déjà hâte d’essayer tous les produits!

Un peu plus sur l’entreprise

VeganWave, c’est une équipe composée, entre-autre, d’un spécialiste en service client, d’un médecin, d’une chef végane, d’une athlète olympique…. Autant vous dire que c’est une équipe solide! Le partage de connaissances entre les membres de l’équipe a permis de créer une gamme de produits à la hauteur de nos attentes, c’est-à-dire équilibrée et forte en propriétés nutritionnelles.

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La mission de VeganWave est surtout axée sur les effets du véganisme sur la santé. Le but principal ? Enrayer les maladies métaboliques via l’alimentation végétale. Je crois fermement que c’est possible d’enrayer et contrôler certaines maladies physiques avec ce type d’alimentation. Avez-vous déjà entendu quelqu’un de votre entourage dire que    « l’intestin est notre deuxième cerveau » ? Le corps humain est extrêmement bien fait. On est ce que l’on mange! D’ailleurs, si vous voulez en savoir plus sur le pouvoir de l’intestin – et par le fait-même, de la microbiote – je vous invite à aller jeter un coup d’œil à la section blogue de leur site web.

Parlons bouffe végétale!

La gamme de produits est d’abord composée de protéines végétales fermentées en poudre, à base d’ingrédients naturels et sans cruauté animale. Le processus de fermentation permet une assimilation plus efficace du produit et élimine la lectine (parlons des vraies affaires : la lectine, c’est ça qui donne des gaz quand on mange des légumineuses #sadbuttrue).

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Cette protéine est idéale en complément avec l’entraînement sportif ou simplement comme base de collation ou de déjeuner, puisqu’elle est enrichie en antioxydants et qu’elle comporte 24g de protéine, 0g de sucre et 3g de fibre par portion. Et pour ceux et celles qui seraient inquiets de ne pas consommer assez de vitamine B12, sachez qu’une portion de protéine apporte 100% de la valeur quotidienne en B12! Un autre aspect intéressant de ce produit : la possibilité de l’acheter en vrac via le site web. Il sera possible d’en acheter en vrac dans les magasins prochainement.

J’ai pu goûter à la protéine à la vanille et elle est franchement délicieuse. Ça passe même au conseil avec Zavier et Papa Grano! Je dois avouer que je n’étais pas une grande fan de protéine en poudre à la base, parce que toutes celles que j’ai essayées auparavant avaient un petit arrière-goût-de-je-ne-sais-quoi et avaient une texture un peu sablonneuse, même dans un smoothie.

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Ce qui m’a vraiment intriguée en découvrant la gamme VeganWave, c’est sans contredit l’éventail d’épices et de bases pour bouillon ou sauce. Les mélanges d’épices aux saveurs variées vous feront faire un tour du monde, alors que le bouillon de « foulet », « faux-bœuf» et la sauce à poutine vous faciliteront grandement la vie, sans compromettre leur goût classique. Leur avantage est qu’ils sont sans gluten, sans allergènes, sans OGM et faits à la main, au Québec.

J’ai aussi pu goûter aux épices grecques, aux épices indiennes ainsi qu’à la fameuse sauce à poutine. En toute confidence : en 1 mois j’ai mangé plus de poutine que ce que j’ai pu en manger dans la dernière année #oups. Je vous concocte d’ailleurs 3 idées recettes à faire avec les produits, restez à l’affût puisqu’elles seront publiées sur le blogue et sur ma chaîne YouTube prochainement 😉 la vidéo est maintenant en ligne sur YouTube, pour la voir c’est ici.

#GoVegan

Bref, l’impact du véganisme sur la santé a un pouvoir sous-estimé et je crois que ça vaut la peine de s’informer un peu plus à ce sujet. Vous retrouverez une tonne d’information supplémentaire sur le site web de VeganWave. Vous pourrez aussi passer une commande en ligne ou repérer le point de vente le plus près de chez vous. Je tiens à remercier l’équipe de VeganWave pour la collaboration et j’espère que vous apprécierez leur délicieux produits!

Pssst…..J’ai aussi un petit scoop pour vous : il y aura une campagne de socio-financement qui sera lancée d’ici quelques semaines par l’entreprise, donc je vous suggère de garder l’oeil ouvert pour plus de détails 👀

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Dans ma cuisine : Courge farcie au curry coco

J’aime créer des recettes et y aller au « pif », même si je sais que je n’invente probablement rien de nouveau ou d’extravagant. J’aime aussi essayer des nouveaux ingrédients, moins connus.

J’ai créé cette recette car je la trouvais réconfortante et en plus, on y retrouve un ingrédient typique de l’automne, qu’on cultive en abondance au Québec: la courge! Pour cette recette, il est possible d’utiliser pas mal n’importe quelle courge, en autant qu’elle soit de petit format. Il existe tellement de variété de courges à découvrir et il ne faut pas s’empêcher de faire une recette si on ne trouve pas un ingrédient : tout est substituable selon nos goûts et selon la disponibilité! Pour ma part, j’ai découvert la courge carnival et la courge poivrée. La chair de la courge Carnival est délicate et très peu sucrée; celle de la courge poivrée est plus sucrée. Dans les 2 cas, elles se marient parfaitement bien avec les saveurs du curry coco!

J’ai aussi essayé quelque chose de nouveau dans cette recette : les haricots romano. Encore une fois, il est possible de faire la recette avec une autre légumineuse, mais je dois vous dire que ce haricot apporte un petit quelque chose de réconfortant dans la recette. La fève est quand même de bonne grosseur, mais elle n’est pas trop pâteuse, comme certaines autres grosses fèves. P.S. Oui, sur les photos ce sont des pois chiches. Oui, mon « mommy brain » a fait en sorte d’oublier d’acheter des haricots Romano avant de faire la recette finale pour la prise de photos pour ce billet. Donc, j’ai fait la recette avec des pois chiches et c’était aussi vraiment bon! Morale de cette histoire : n’hésitez pas à substituer un ingrédient lorsque vous ne l’avez pas sous la main 😉 

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Ingrédients :

  • 2 petites courges (variété au choix), coupées en 2 et épépinées*
  • Un peu d’huile d’olive
  • 1 oignon, coupé en morceaux
  • 1 c. à soupe de poudre de cari
  • 1/2 c. à thé de canelle
  • 1/2 c. à thé de cumin en poudre
  • 1/2 c. à thé de coriandre en poudre
  • 1 c. à thé de gingembre frais, haché
  • 1 c. à soupe de pâte de tomates
  • 1 c. à soupe de sirop d’érable
  • 3 tomates, coupées en morceaux
  • 1 conserve de 400 ml de lait de coco séparée en 2 dans les quantités suivantes : 250 ml et 150 ml
  • 1 tasse d’eau de coco non sucrée
  • 1 tasse de riz basmati brun, sec
  • 1 conserve de 19 oz d’haricots Romano, égouttés et bien rincés
  • Environ 2 tasses de kale, coupé en morceaux
  • Sel & poivre, au goût
  • Sauce sriracha, au goût (à rajouter au moment de la manger, ou vous pouvez aussi en mettre directement dans le curry)

*Comme je n’aime pas couper les quantités de cannage (exemple prendre seulement la moitié d’une canne de lait de coco) je préfère faire une plus grosse quantité et conserver les restants au congélateur pour plus tard. Il y aurait assez de farce pour remplir 8 moitiés de courge; mais pour nous ça ferait trop! Si vous êtes une grosse famille ou si vous faites cette recette pour recevoir des invités, vous pouvez facilement ajouter 2 courges de plus, pour un total de 4!

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Préparation :

  • Préchauffer le four à 350 c
  • Huiler la chair des courges, saler & poivrer et mettre face vers le bas sur une plaque de cuisson, recouverte d’un tapis de silicone
  • Mettre au four pour 30 minutes
  • Pendant ce temps, faire cuire le riz et au lieu de mettre de l’eau, y mettre 1 tasse d’eau de coco et 1 tasse de lait de coco (cuire selon la méthode que vous utilisez habituellement)
  • Faire cuire les oignons dans un peu d’huile, jusqu’à ce qu’ils aient une belle coloration dorée
  • Ajouter la poudre de cari, la canelle, le cumin, la coriandre, le gingembre, la pâte de tomate et le sirop d’érable
  • Bien mélanger pour enrober les oignons du mélange d’épices, saler & poivrer
  • Ajouter les tomates, le kale et le restant de lait de coco
  • Laisser mijoter à feu environ 15 minutes
  • Ajouter le riz cuit et les haricots Romano, laisser mijoter encore 5-10 minutes, où jusqu’à ce que le 30 minutes de la cuisson des courges soit terminé
  • Farcir les moitiés de courge du mélange au curry coco et remettre au four pour un autre 15 minutes

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Pssst! Tu peux venir me rejoindre sur Facebook ou sur Instagram, où j’y partage mon quotidien régulièrement 🙂 

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Mon récit d’accouchement – partie 2

Il s’agit de la deuxième partie. C’est par ici pour lire la partie 1.

Mardi 3 mai 2016 – 22h00

L’infirmière revient finalement examiner mon col et le travail a bel et bien avancé, de quelque peu. On m’installe dans une salle de travail, me fait remplir de la paperasse et on indique à mon chum qu’il peut aller chercher les valises dans la voiture : c’est signe que bébé s’en vient officiellement et que la prochaine fois que je franchirai les portes de cet hôpital, j’aurais mon petit bonheur avec moi.

On appelle ma mère et on lui dit de s’en venir. Elle est quand même à environ 1h15 de l’hôpital! Pendant que Papa Grano va chercher les bagages dans la voiture, moi j’essaies d’appréhender chaque contraction sur un ballon. Elle sont à la limite du supportable. Enfin, dans ma tolérence de la douleur à moi. C’est personnel à chacun!

L’infirmière m’informe que si je veux l’épidurale, c’est le moment de décider puisque l’anasthésiste s’en vient sur l’étage pour une autre maman. Comme ce choix est évident pour moi (OUI!) je lui confirme et j’attends mon tour.

Source : GIPHY

23h30

On me fait l’épidurale et en même temps ma mère arrive à l’hôpital. La minute où j’ai ma piqûre, je sens tout mon corps se détendre, je ne sens plus la douleur, je suis zen. Maintenant reste plus qu’à attendre que le travail continue d’avancer.

Comme il est tard, l’infirmière propose d’apporter une autre civière et de cette façon, ma mère et mon chum pourront s’alterner celle-ci et la chaise berçante pour se reposer un peu. Elle ferme les lumières dans la chambre et nous laisse se reposer. C’est très apprécié.

Mercredi 4 mai 2016 – 01h30

L’épidurale a fait cesser le travail et je stagne à une ouverture de col d’environ 3 cm et demi. Pour permettre la poursuite du travail, on vient crever mes eaux.

Les heures qui suivent se déroulent quand même pas mal, malgré le fait que l’épidurale ne fait plus effet sur une petite partie de mon ventre et que je ressens toutes le contractions dans cette zone. C’est vraiment très douloureux, mais avec une bonne concentration, une bonne respiration et des points de pressions, je parviens à contrôler la douleur.

05h00

On me redonne une dose d’épidurale et comme le travail n’a presque pas avancé en 4 heures, l’infirmière me « plogue » sur le pitocin, afin d’aider l’ouverture de mon col. Le bollus d’épidurale ne fonctionne pas et j’ai encore pas mal de douleur. L’infirmière m’en redonne une, mais elle me dit que celle-ci sera la dernière, qu’elle ne peut pas en donner plus, sinon je vais être trop gelée!

07h00

Le travail a enfin avancé; je suis ouverte à 8!

08h00

La médecin de garde vient me voir, d’abord pour se présenter mais aussi pour vérifier mon col à son tour et constater que je suis ouverte à 10. Comme elle vient tout juste d’arriver, elle me propose de laisser le travail aller encore un peu, pour permettre à bébé de bien s’engager et pour lui permettre à elle de faire sa tournée.

09h00

La médecin revient et on est prêt pour la poussée! Tout se déroule à merveille, jusqu’à ce que je dise à mon chum, en guise de blague : « Ça va mon amour ? Vas-tu perdre connaissance? » Et c’est à ce moment là que j’ai compris que de faire une joke de papa qui perd connaissance en salle d’accouchement est aussi grave que de faire une joke de bombe à l’aréoport! Tout le personnel présent dans la chambre s’est retourné en panique vers mon chum en lui disant : « Vous allez être correct monsieur ? Voulez-vous une chaise pour vous asseoir ? Une débarbouillette humide ? » Mon pauvre chum était mort de honte et moi j’étais bien gênée d’avoir créer ce malaise.

Source : GIPHY

09h45 

Zavier vient de faire son entrée au monde, un petit bébé en parfaite santé, les larmes de joies coulent à flot et maman, papa et mamie sont très heureux d’accueillir ce petit trésor.

Je serais bien curieuse de lire ton histoire! Nhésites pas à me la partager en commentaire et de partager ce billet.

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Image en entête : Photo by Scott Webb from Burst