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Mon récit d’accouchement – Partie 1

Je me souviens à quel point j’aimais lire des récits d’accouchement lorsque j’étais enceinte de Zavier. Ça me permettait de me préparer mentalement à cet événement majeur, à cet accomplissement d’une grossesse menée à terme. Je vous ai partagé mon histoire du comment j’ai appris que j’étais enceinte, alors c’était tout naturel pour moi de vous partager aussi ce moment grandiose, intime, puissant et rempli d’émotions.

Mardi 3 mai 2016 – 8h30

Je me réveille tranquillement, comme à tous les matins. Seulement, ce matin, c’est différent. J’ai un drôle de mal au creux du ventre … ça ressemble à une crampe menstruelle qui repart et qui revient. Et tout à coup j’allume : douleur qui repart et qui revient = contractions! Est-ce que ça pourrait vraiment être ça ? Aujourd’hui je suis à 40 semaines piles. Je me lève, vais a la toilette et je remarque que j’ai des pertes plutôt rosées, teintées de sang… OK je ne suis pas folle, je crois que c’est réellement un début de travail!

J’appelle à la maternité et l’infirmière au bout du fil m’indique d’attendre de constater une réelle constance entre les contractions et me suggère de prendre un bain pour voir comment ça se passe.

9h00

J’appelle mon chum au travail pour l’aviser. Il revient à la maison, juste au cas.

Je passe une grosse partie de la journée à évaluer les contractions, à prendre un bain (qui ne calme pas les contractions, mais qui ne les accentue pas non plus), à rester relax dans mon lit.  Il y a quand même une bonne régularité dans les contractions, mais jamais assez.

Source : GIPHY

14h00

J’avais un rendez-vous de suivi de céduler chez le médecin. Elle examine mon col et constate qu’il y a eu un petit peu d’avancement par rapport au dernier suivi, ce qui indique que mes contractions ressenties depuis ce matin font un réel travail. Elle me fait un stripping et me renvoie chez nous. Elle me dit que selon elle, ce stripping pourrait bien me permettre de rentrer à l’hôpital  dès ce soir! On se croise les doigts!

16h00

Sur le chemin du retour vers la maison, les vraies de vraies contractions embarquent… on est dans le traffic du soir et j’ai de bonnes contractions. J’ai hâte d’arriver à la maison, de me recentrer et de me mettre dans une position confortable pour recevoir les contractions.

On fini par arriver et ces dernières sont de plus en plus constantes et fortes. Elles sont aux 4-5 minutes et elles durent facilement 1 minute. On est sur la bonne voie. J’attend le fameux 2h recommandé aux 5 minutes et j’appelle la maternité.

19h00

Encore une fois, l’infirmière au bout du fil m’indique qu’il est préférable que j’endure les contractions à la maison encore un peu, au moins pour 1 heure. C’est ce que je fais et le travail ne semble pas s’atténuer.

20h 00

On part à l’hôpital. Je crois que ça y est. Le voyage de 20 minutes en voiture est très pénible! Finalement arrivée, on m’installe dans une salle d’observation, moniteur scotché au ventre et on attend de voir l’évolution du travail. L’infirmière sur place examine mon col et bonne nouvelle, celui-ci a encore travaillé depuis mon rendez vous de cet après midi. Elle m’indique que le travail doit avoir avancer un peu d’ici les 2 prochaines heures pour qu’elle puisse m’admettre officiellement et me donner une chambre.

Je passe ces 2 heures en douleur et je marche un peu sur l’étage pour aider à faire avancer le travail.

Source : GIPHY

Pour lire la suite : c’est ici!

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Image en entête : Photo by Scott Webb from Burst

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Comment j’ai appris ma grossesse

Je suis toujours curieuse de connaître les circonstances entourant une grossesse. Non pas comment elle est arrivée-là (je sais bien comment on fait les bébés, ahah) mais plutôt, comment elle a été découverte. Je me suis dit que les curieux/euses comme moi aimeraient bien découvrir mon récit à moi. Ce n’est rien de grandiose, mais il me fait plaisir de le partager avec vous! 🙂

Août 2015

Je me lève vers 5h le matin du 24 août et sans trop savoir pourquoi, je décide de faire un test de grossesse. Je ne suis due pour mes règles que 2-3 jours plus tard et je n’ai pas de symptômes annonciateurs d’une grossesse, ni même un feeling spécial. Je fais le test et je m’attend à un résultat négatif. Cependant, quelques minutes plus tard je crois apercevoir une fine-minime-presque-transparente ligne.

Je C-A-P-O-T-E.

J’entre en trombe dans la chambre et je crie à mon chum (qui est encore endormi) : « Il y a deux lignes, il y a deux lignes!!!!!! » Lui, il ne comprend pas trop ce qu’il se passe, d’autant plus que la deuxième ligne, il ne la voit pas!

Je suis soudain convaincue que tout ça est bien réel et que je n’ai pas imaginé le résultat positif de mon test.

Étant donné qu’une dizaine de jour avant j’ai eu à aller consulter un médecin pour une autre raison, j’avais déjà une prescription en main pour une prise de sang. Le médecin me l’avait préparée puisque je lui avais mentionné qu’il était possible que je sois enceinte.

Donc, le lendemain matin, on se rend au CLSC pour une prise de sang bien matinale. Tout se déroule bien et j’attend impatiemment l’appel du médecin pour confirmer ma grossesse.

Je ne me souviens plus si il m’a rappelé dans la même journée ou le lendemain, mais je me souviens bien de son ton de voix inquiétant lors de l’appel. Il m’indiquait que mon taux HCG, celui qui indique la présence de l’hormone de grossesse, était anormalement bas et qu’il était possible que je fasse une grossesse ectopique ou une fausse-couche. Une grossesse ectopique (ou extra-utérine) est lorsque l’embryon commence à se développer ailleurs que dans l’utérus, généralement dans l’une des trompes de Fallopes. Le danger avec ce type de grossesse, c’est qu’en grossissant, l’embryon peut faire éclater la trompe de Fallope et créer une hémorragie.

Tout pour m’inquiéter.

Il me demande de retourner faire une prise de sang pour suivre l’évolution du taux HCG. Puis une autre. Puis une autre. Pour finalement faire un total de 5 prises de sang tous les 48 heures.

À chaque fois, on constatais une augmentation, mais le taux ne doublait pas nécessairement comme il était supposé. Dans le processus, j’ai aussi eu 2 échographies pour tenter de déterminer l’emplacement de l’embryon.

La première fut désastreuse mais c’est à la deuxième que nous avons su que tout irait pour le mieux. Nous avons pu voir notre petit bébé, gros comme un grain de riz, clignoter à l’écran, bien au chaud dans mon utérus.

Il a continué de grandir et de faire son petit nid bien au chaud dans ma bedaine pendant 40 semaines. Et ensuite, l’amour de notre vie est venu au monde.

Et vous, comment l’avez-vous su ?