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Dans ma cuisine : Courge farcie au curry coco

J’aime créer des recettes et y aller au « pif », même si je sais que je n’invente probablement rien de nouveau ou d’extravagant. J’aime aussi essayer des nouveaux ingrédients, moins connus.

J’ai créé cette recette car je la trouvais réconfortante et en plus, on y retrouve un ingrédient typique de l’automne, qu’on cultive en abondance au Québec: la courge! Pour cette recette, il est possible d’utiliser pas mal n’importe quelle courge, en autant qu’elle soit de petit format. Il existe tellement de variété de courges à découvrir et il ne faut pas s’empêcher de faire une recette si on ne trouve pas un ingrédient : tout est substituable selon nos goûts et selon la disponibilité! Pour ma part, j’ai découvert la courge carnival et la courge poivrée. La chair de la courge Carnival est délicate et très peu sucrée; celle de la courge poivrée est plus sucrée. Dans les 2 cas, elles se marient parfaitement bien avec les saveurs du curry coco!

J’ai aussi essayé quelque chose de nouveau dans cette recette : les haricots romano. Encore une fois, il est possible de faire la recette avec une autre légumineuse, mais je dois vous dire que ce haricot apporte un petit quelque chose de réconfortant dans la recette. La fève est quand même de bonne grosseur, mais elle n’est pas trop pâteuse, comme certaines autres grosses fèves. P.S. Oui, sur les photos ce sont des pois chiches. Oui, mon « mommy brain » a fait en sorte d’oublier d’acheter des haricots Romano avant de faire la recette finale pour la prise de photos pour ce billet. Donc, j’ai fait la recette avec des pois chiches et c’était aussi vraiment bon! Morale de cette histoire : n’hésitez pas à substituer un ingrédient lorsque vous ne l’avez pas sous la main 😉 

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Ingrédients :

  • 2 petites courges (variété au choix), coupées en 2 et épépinées*
  • Un peu d’huile d’olive
  • 1 oignon, coupé en morceaux
  • 1 c. à soupe de poudre de cari
  • 1/2 c. à thé de canelle
  • 1/2 c. à thé de cumin en poudre
  • 1/2 c. à thé de coriandre en poudre
  • 1 c. à thé de gingembre frais, haché
  • 1 c. à soupe de pâte de tomates
  • 1 c. à soupe de sirop d’érable
  • 3 tomates, coupées en morceaux
  • 1 conserve de 400 ml de lait de coco séparée en 2 dans les quantités suivantes : 250 ml et 150 ml
  • 1 tasse d’eau de coco non sucrée
  • 1 tasse de riz basmati brun, sec
  • 1 conserve de 19 oz d’haricots Romano, égouttés et bien rincés
  • Environ 2 tasses de kale, coupé en morceaux
  • Sel & poivre, au goût
  • Sauce sriracha, au goût (à rajouter au moment de la manger, ou vous pouvez aussi en mettre directement dans le curry)

*Comme je n’aime pas couper les quantités de cannage (exemple prendre seulement la moitié d’une canne de lait de coco) je préfère faire une plus grosse quantité et conserver les restants au congélateur pour plus tard. Il y aurait assez de farce pour remplir 8 moitiés de courge; mais pour nous ça ferait trop! Si vous êtes une grosse famille ou si vous faites cette recette pour recevoir des invités, vous pouvez facilement ajouter 2 courges de plus, pour un total de 4!

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Préparation :

  • Préchauffer le four à 350 c
  • Huiler la chair des courges, saler & poivrer et mettre face vers le bas sur une plaque de cuisson, recouverte d’un tapis de silicone
  • Mettre au four pour 30 minutes
  • Pendant ce temps, faire cuire le riz et au lieu de mettre de l’eau, y mettre 1 tasse d’eau de coco et 1 tasse de lait de coco (cuire selon la méthode que vous utilisez habituellement)
  • Faire cuire les oignons dans un peu d’huile, jusqu’à ce qu’ils aient une belle coloration dorée
  • Ajouter la poudre de cari, la canelle, le cumin, la coriandre, le gingembre, la pâte de tomate et le sirop d’érable
  • Bien mélanger pour enrober les oignons du mélange d’épices, saler & poivrer
  • Ajouter les tomates, le kale et le restant de lait de coco
  • Laisser mijoter à feu environ 15 minutes
  • Ajouter le riz cuit et les haricots Romano, laisser mijoter encore 5-10 minutes, où jusqu’à ce que le 30 minutes de la cuisson des courges soit terminé
  • Farcir les moitiés de courge du mélange au curry coco et remettre au four pour un autre 15 minutes

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Mon récit d’accouchement – partie 2

Il s’agit de la deuxième partie. C’est par ici pour lire la partie 1.

Mardi 3 mai 2016 – 22h00

L’infirmière revient finalement examiner mon col et le travail a bel et bien avancé, de quelque peu. On m’installe dans une salle de travail, me fait remplir de la paperasse et on indique à mon chum qu’il peut aller chercher les valises dans la voiture : c’est signe que bébé s’en vient officiellement et que la prochaine fois que je franchirai les portes de cet hôpital, j’aurais mon petit bonheur avec moi.

On appelle ma mère et on lui dit de s’en venir. Elle est quand même à environ 1h15 de l’hôpital! Pendant que Papa Grano va chercher les bagages dans la voiture, moi j’essaies d’appréhender chaque contraction sur un ballon. Elle sont à la limite du supportable. Enfin, dans ma tolérence de la douleur à moi. C’est personnel à chacun!

L’infirmière m’informe que si je veux l’épidurale, c’est le moment de décider puisque l’anasthésiste s’en vient sur l’étage pour une autre maman. Comme ce choix est évident pour moi (OUI!) je lui confirme et j’attends mon tour.

Source : GIPHY

23h30

On me fait l’épidurale et en même temps ma mère arrive à l’hôpital. La minute où j’ai ma piqûre, je sens tout mon corps se détendre, je ne sens plus la douleur, je suis zen. Maintenant reste plus qu’à attendre que le travail continue d’avancer.

Comme il est tard, l’infirmière propose d’apporter une autre civière et de cette façon, ma mère et mon chum pourront s’alterner celle-ci et la chaise berçante pour se reposer un peu. Elle ferme les lumières dans la chambre et nous laisse se reposer. C’est très apprécié.

Mercredi 4 mai 2016 – 01h30

L’épidurale a fait cesser le travail et je stagne à une ouverture de col d’environ 3 cm et demi. Pour permettre la poursuite du travail, on vient crever mes eaux.

Les heures qui suivent se déroulent quand même pas mal, malgré le fait que l’épidurale ne fait plus effet sur une petite partie de mon ventre et que je ressens toutes le contractions dans cette zone. C’est vraiment très douloureux, mais avec une bonne concentration, une bonne respiration et des points de pressions, je parviens à contrôler la douleur.

05h00

On me redonne une dose d’épidurale et comme le travail n’a presque pas avancé en 4 heures, l’infirmière me « plogue » sur le pitocin, afin d’aider l’ouverture de mon col. Le bollus d’épidurale ne fonctionne pas et j’ai encore pas mal de douleur. L’infirmière m’en redonne une, mais elle me dit que celle-ci sera la dernière, qu’elle ne peut pas en donner plus, sinon je vais être trop gelée!

07h00

Le travail a enfin avancé; je suis ouverte à 8!

08h00

La médecin de garde vient me voir, d’abord pour se présenter mais aussi pour vérifier mon col à son tour et constater que je suis ouverte à 10. Comme elle vient tout juste d’arriver, elle me propose de laisser le travail aller encore un peu, pour permettre à bébé de bien s’engager et pour lui permettre à elle de faire sa tournée.

09h00

La médecin revient et on est prêt pour la poussée! Tout se déroule à merveille, jusqu’à ce que je dise à mon chum, en guise de blague : « Ça va mon amour ? Vas-tu perdre connaissance? » Et c’est à ce moment là que j’ai compris que de faire une joke de papa qui perd connaissance en salle d’accouchement est aussi grave que de faire une joke de bombe à l’aréoport! Tout le personnel présent dans la chambre s’est retourné en panique vers mon chum en lui disant : « Vous allez être correct monsieur ? Voulez-vous une chaise pour vous asseoir ? Une débarbouillette humide ? » Mon pauvre chum était mort de honte et moi j’étais bien gênée d’avoir créer ce malaise.

Source : GIPHY

09h45 

Zavier vient de faire son entrée au monde, un petit bébé en parfaite santé, les larmes de joies coulent à flot et maman, papa et mamie sont très heureux d’accueillir ce petit trésor.

Je serais bien curieuse de lire ton histoire! Nhésites pas à me la partager en commentaire et de partager ce billet.

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Image en entête : Photo by Scott Webb from Burst

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Mon récit d’accouchement – Partie 1

Je me souviens à quel point j’aimais lire des récits d’accouchement lorsque j’étais enceinte de Zavier. Ça me permettait de me préparer mentalement à cet événement majeur, à cet accomplissement d’une grossesse menée à terme. Je vous ai partagé mon histoire du comment j’ai appris que j’étais enceinte, alors c’était tout naturel pour moi de vous partager aussi ce moment grandiose, intime, puissant et rempli d’émotions.

Mardi 3 mai 2016 – 8h30

Je me réveille tranquillement, comme à tous les matins. Seulement, ce matin, c’est différent. J’ai un drôle de mal au creux du ventre … ça ressemble à une crampe menstruelle qui repart et qui revient. Et tout à coup j’allume : douleur qui repart et qui revient = contractions! Est-ce que ça pourrait vraiment être ça ? Aujourd’hui je suis à 40 semaines piles. Je me lève, vais a la toilette et je remarque que j’ai des pertes plutôt rosées, teintées de sang… OK je ne suis pas folle, je crois que c’est réellement un début de travail!

J’appelle à la maternité et l’infirmière au bout du fil m’indique d’attendre de constater une réelle constance entre les contractions et me suggère de prendre un bain pour voir comment ça se passe.

9h00

J’appelle mon chum au travail pour l’aviser. Il revient à la maison, juste au cas.

Je passe une grosse partie de la journée à évaluer les contractions, à prendre un bain (qui ne calme pas les contractions, mais qui ne les accentue pas non plus), à rester relax dans mon lit.  Il y a quand même une bonne régularité dans les contractions, mais jamais assez.

Source : GIPHY

14h00

J’avais un rendez-vous de suivi de céduler chez le médecin. Elle examine mon col et constate qu’il y a eu un petit peu d’avancement par rapport au dernier suivi, ce qui indique que mes contractions ressenties depuis ce matin font un réel travail. Elle me fait un stripping et me renvoie chez nous. Elle me dit que selon elle, ce stripping pourrait bien me permettre de rentrer à l’hôpital  dès ce soir! On se croise les doigts!

16h00

Sur le chemin du retour vers la maison, les vraies de vraies contractions embarquent… on est dans le traffic du soir et j’ai de bonnes contractions. J’ai hâte d’arriver à la maison, de me recentrer et de me mettre dans une position confortable pour recevoir les contractions.

On fini par arriver et ces dernières sont de plus en plus constantes et fortes. Elles sont aux 4-5 minutes et elles durent facilement 1 minute. On est sur la bonne voie. J’attend le fameux 2h recommandé aux 5 minutes et j’appelle la maternité.

19h00

Encore une fois, l’infirmière au bout du fil m’indique qu’il est préférable que j’endure les contractions à la maison encore un peu, au moins pour 1 heure. C’est ce que je fais et le travail ne semble pas s’atténuer.

20h 00

On part à l’hôpital. Je crois que ça y est. Le voyage de 20 minutes en voiture est très pénible! Finalement arrivée, on m’installe dans une salle d’observation, moniteur scotché au ventre et on attend de voir l’évolution du travail. L’infirmière sur place examine mon col et bonne nouvelle, celui-ci a encore travaillé depuis mon rendez vous de cet après midi. Elle m’indique que le travail doit avoir avancer un peu d’ici les 2 prochaines heures pour qu’elle puisse m’admettre officiellement et me donner une chambre.

Je passe ces 2 heures en douleur et je marche un peu sur l’étage pour aider à faire avancer le travail.

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Pour lire la suite : c’est ici!

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Image en entête : Photo by Scott Webb from Burst