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Je me suis perdue dans les réseaux sociaux

Vous l’avez peut-être remarqué (ou pas, pis c’est bien correct aussi), j’ai pris une petite-mini pause des réseaux sociaux pendant quelques jours…

Y’a une raison derrière ça. Je manquais d’air et j’avais besoin d’un temps de réflexion. J’avais besoin de réfléchir à ce que j’apportais sur les réseaux sociaux… j’avais besoin d’un peu d’auto-validation aussi. Genre de prendre un moment pour me regarder dans le miroir et me dire : « T’es bonne, t’es belle, t’es capable » . Un moment pour remettre mon orgueil et mon ego à la bonne place. 

Crédit : GIPHY

L’affaire, c’est que dans les dernières semaines, je me suis solidement perdue dans les réseaux sociaux. J’arrêtais pas de me comparer avec les autres instagrammeuses qui connaissent plus de succès que moi. Je me sentais en compétition (alors que je crois pas mal plus en l’entraide qu’en la compétition dans la vie en général #womenempowerwomen). Je me disais : Qu’est-ce que je fais de pas correct ? Est-ce que mon contenu est SI poche que ça ? Est-ce que c’est parce que je suis laide ? Est-ce que c’est parce que mon poids ne correspond pas aux standards de beauté ? (Pour celle-là, il faut remercier mon trouble alimentaire… je ne sais pas combien je pèse actuellement, je ne veux pas le savoir, mais dans ma tête je suis toujours autant convaincue que je suis énorme et que mon succès est directement lié à mon poids 🤷‍♀️)

On entend souvent des personnes dire que les réseaux sociaux sont nocifs pour la santé mentale. Que la comparaison et le partage du trop-beau-tout-le-temps est très toxique. Je m’étais toujours un peu mise (à tord) au-dessus de tout ça, en me disant que moi c’était différent, que pour moi, les réseaux sociaux resteraient toujours un passe-temps, sans pression de publier constamment et sans pression d’avoir un « feed » instagram qui « fit » parfaitement. 

Et c’est là que j’ai reçu une claque dans la face.

Crédit : GIPHY

Tout à coup, mon nombre d’abonné était d’une importance capitale; tout à coup, j’étais déçue quand une autre influenceuse ne partageait pas mon compte dans ses favoris de la semaine; tout à coup, j’étais ultra triste de voir que d’autres s’étaient rencontrées en vrai mais pas moi; tout à coup, je doutais de moi-même, de mes capacités. Tout à coup, ce n’était plus le fun; c’était juste anxiogène.

Au lieu de voir les 50 personnes qui appréciaient réellement le contenu que je partageais, je fixais sur les 30 autres qui s’étaient désintéressées de mon compte ou qui s’étaient déjà désabonnées de ma plateforme (au nom de la « Instagame », rien de moins!).

J’ai aussi bien vite réalisé que ces sentiments négatifs relevaient surtout de mon insécurité et de mon manque de confiance en moi. Je me suis souvent sentie comme si moi, je ne faisais pas partie de la gang. Je me suis donc bâtie une carapace qui prévenait toute déception lorsque j’essayais quelque chose de nouveau. Vaut mieux prévenir que guérir qu’ils disent! Et moi, je suis pas encore tout à fait guérie de cette blessure. Le rejet est normal; ça nous est toutes déjà arrivé au moins une fois dans notre vie. Certaines personnes sont bien outillées pour y faire face, d’autres non. Moi, je suis dans la deuxième catégorie.

Ça fait que moi et les réseaux sociaux, ça ne fait pas nécessairement bon ménage. Je suis mitigée entre tout laisser tomber au profit de ma santé mentale, ou continuer avec mon projet Andréanne Maman Grano…au profit de ma santé mentale! J’aime réellement gérer mes réseaux sociaux, créer du contenu et échanger avec vous. Oui, ça me fait du bien. Par contre, je n’ai pas encore réussi à trouver l’équilibre dans tout ça. Je dois apprendre à focuser sur ce qui est vraiment positif et à gérer le négatif. Je dois apprendre à faire face aux déceptions sans tout remettre en doute à chaque fois. Et ce n’est pas juste une question de réseaux sociaux; je ferai face à ce genre de situation dans plusieurs autres sphères de ma vie aussi et pour le restant de ma vie! Je dois apprendre à pratiquer la gratitude dans mon quotidien. Je dois apprendre à être bien avec moi-même. Vivre dans le doute de soi tout le temps, ce n’est pas une vie.

Je ne sais pas à quoi ressemblera mon horaire de publication sur les réseaux sociaux pour les semaines à venir. Pis mon « feed » Instagram ne « fittera » toujours pas plus! C’est pas que je ne veux pas, c’est juste que je viens de commencer l’Université à temps plein (pis je capote un peu ma vie en ce moment ahah) et que je veux vraiment me concentrer sur mes études. Mais une chose est certaine, Andréanne Maman Grano, c’est mon petit bébé, que je vois évoluer depuis 1 an déjà et que je ne veux pas laisser tomber. Au lieu d’abandonner, je veux apprendre à travailler sur moi-même et à persévérer. Parce qu’au bout du compte, je sais que je ferai une rétrospective et que je pourrai me dire : j’ai passé au travers.

Merci d’être là 💚

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